Notre histoire ...

 

Une boutique où se retrouvent en majeure partie les créations de Julie et Fred et ainsi que des antiquités.

C'est le 10 mai 2009, au 1041, avenue Royale à Beauport,
que tout a commencé.
Une belle petite boutique que les gens aimaient surnommer « La caverne d'Ali Baba ». musique traditionnelle et odeur de canneberge
donnaient 
une ambiance chaleureuse et invitante.

 En 2013, la boutique Les Coquetteries de Julie décide d'agrandir et s'installe au 
2190, avenue Larue, à Beauport. Trois belles années se sont passées.


Photos de la boutique sur l'avenue Royale


 


Photos de la boutique sur l'avenue Larue

Malheur! Le 20 novembre 2016, un incendie majeur venait détruire des années de travail, perte totale. Nous n'avons rien pu sauver, sauf une chose, notre fidèle clientèle. Ces gens qui ont su nous encourager et nous soutenir dans cette épreuve. Nous avons été inondés de messages d'encouragement quotidiennement sur Internet, par courriel et sur Facebook.



Juste avant la période des fêtes, nous avons été choisis par l'équipe de l'humoriste François Bellefeuille pour une capsule publicitaire à l'occasion des fêtes de Noël. C'est la veille de la diffusion que le malheur tomba. François Bellefeuille et son équipe furent touchés et décidèrent de nous venir en aide. Dans le cadre d'un spectacle au Grand Théâtre de Québec, il offrait des billets à 10 $ et tous les fonds amassés devaient servir à nous aider à repartir notre boutique. Un montant de 7 300 $ fût amassé et il nous a été remis.

Article de journal :
François Bellefeuille, généreux, vient en aide à un commerce de Beauport
Par 




Avec beaucoup de résilience, d'efforts et de courage, nous avons relevé nos manches, j'ai repris les pinceaux, Fred a repris ses outils et nous avons recommencé à produire afin de créer une nouvelle collection de meubles pour enfin repartir une nouvelle boutique.

Le 30 mai 2018, soit dix mois après l'incendie, c'est au 419, rue Seigneuriale que tout recommence. Le bonheur était là et nous attendait. Aujourd'hui, nous sommes remplis de gratitude à l'égard de toutes les personnes qui ont été présentes tout au long de notre parcours et qui font en sorte que Les Coquetteries de Julie existent.






 



Le tout début ...

Publié le 05 mars 2010 à 08h02 | Mis à jour le 05 mars 2010 à 08h03

 

Des Coquetteries porteuses
de bonheur

L'artiste Julie Simard ne peint pas que des scènes champêtres, elle aime aussi dessiner des phrases et des mots qui respirent l'optimisme.

 

LISE FOURNIER
Le Soleil

Julie Simard aime les coqs. Elle aime aussi l'art naïf, la simplicité, la campagne, les phrases positives et les humains. Comment réunir toutes ces affinités? La réponse est venue par la création. «Or, il y a 20 ans, je ne savais même pas que j'avais du talent pour les arts», dit-elle en entrevue.

Ce potentiel s'est révélé le jour où son conjoint Frédéric Riou lui a offert une boîte de peinture et des pinceaux. «À partir de ce moment-là, je me suis mise à peindre sur tout ce que je voyais, dit-elle en entrevue. Des panneaux d'armoire jusqu'aux dessus de table en passant par les cadres, les bibelots, les lampes et même les bidons de lait, rien ne me résistait.»

Or, ses peintures, qui sont de style naïf, s'inspirent de la campagne, de prés ensoleillés, de maisons biscornues, mais surtout de coqs. Des oiseaux porte-bonheur dont elle a d'ailleurs tiré le nom de sa boutique, Les Coquetteries de Julie, ouverte en mai dernier, au 1041 de l'avenue Royale à Beauport. Un endroit accueillant aux allures champêtres qui sent bon la canneberge.

«Tout ce que vous voyez ici, c'est moi qui l'ai peint», dit-elle avec fierté. Pendant que Julie manie les pinceaux, Frédérique, lui, confectionne des objets de bois. Il a même quitté son emploi pour se consacrer totalement à la menuiserie et au recyclage de meubles qui, immanquablement, seront décorés de moutons dodus, de fleurs, de potagers ou de toute autre suggestion de la part des clients.

Après avoir travaillé pendant des années en dilettante, Julie Simard a dû se rendre à l'évidence : «Les gens aiment ce que je fais. On a tort de croire, dit-elle, que l'art champêtre ou l'American Country sont moins populaires. C'est faux. À preuve, quand j'ai commencé à proposer mes créations, les gens venaient, revenaient, puis revenaient encore.»

Aussi, pour répondre à la demande pressante de ses clients, elle et Frédérique ont décidé d'ouvrir une boutique. Un local qui abritait auparavant un dépanneur. «Et le plus drôle, c'est que je venais ici avec mes parents quand j'étais enfant, souligne la jeune femme. L'avenue Royale, c'est chez moi, dit-elle, et Les Coquetteries de Julie existent parce que j'entretiens une histoire d'amitié avec tous ceux qui viennent me visiter.»

Parmi les oeuvres de Julie, il y a aussi des mots et des phrases qu'elle peint sur des planchettes de bois à accrocher au- dessus de la porte d'entrée ou encore dans les portes de chambre à coucher. «Mais je ne retiens que les messages positifs, dit-elle, parce que mon but dans tout ce que je fais, c'est d'apporter du bonheur.»

Publication du journal Le Soleil